A la question « Es-tu heureux ? »
Il répondit « Je fais ce que je veux« .
Pour lui, ce propos contenait tout. Il n’y avait rien d’autre à commenter.
Pas de « et toi ? », il s’abstenait, ou à un autre moment. Il ne goûtait pas ses allers et retours de convenance où il était de bon ton de s’enquérir des états d’âme de ses semblables.
Il lui suffisait d’observer pour répondre lui-même à la question.
Il avait déserté les mots considérant qu’ils n’étaient qu’un pâle échantillon de tout ce qui habitait la condition humaine.
Lorsqu’elle devait répondre à quelconque sollicitation, sa voix en devenait rocailleuse, grave et lente. Il souriait à cette idée mais il n’aspirait qu’au silence…
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Que de délicatesse dans les émotions . Au fur et à mesure des phrases on se sent emporté(e) mais jamais malmené, juste amené à l ‘espoir. Merci.
Le cœur ne s’endurcit jamais, même si l’on se retient d’aimer ! Merci Micheline pour ce commentaire